Cet article est le deuxième d’une série de quatre articles sur Gaston Naessens. Retrouver les autres articles :

  1. une synthèse de sa vie quelque peu tumultueuse dans cet article
  2. l’histoire et les principes d’action du 714-X, le traitement développé par Gaston Naessens contre le cancer, dans le présent article
  3. les enseignements que nous apporte son histoire sur la façon dont la science médicale actuelle voit la santé dans cet article
  4. sa vision du cancer et le raisonnement qui l’a poussé à développer le 714-X dans cet article.

Gaston Naessens

Figure 5 : Gaston Naessens et son somatoscope

La théorie somatidienne de Gaston Naessens sur le cancer

Dans un autre article, vous trouverez des explications plus approfondies sur le raisonnement de Gaston Naessens. Nous allons ici nous contenter de décrire l’histoire de sa découverte.

Au début des années cinquante, Gaston Naessens était déjà persuadé de l’existence de micro-organismes qu’il ne pouvait qu’entre-apercevoir au moyen des microscopes classiques. Son somatoscope lui donne raison et il parvient à observer les somatides et leur polymorphisme cyclique.

Comme évoqué dans le précédent article, Gaston Naessens constate que lorsque l’individu est sain, seul un micro-cycle de trois phases se produit. Autrement dit, le somatide redevient un somatide à l’issu de la phase 3 du premier microcycle. En revanche, lorsqu’un individu est en mauvaise santé, cela se traduit au niveau de la composition sanguine (qu’il appelle encore humeur, terme utilisé pour définir les liquides organiques) et le somatide entre dans un cycle plus grand. On voit alors apparaître dans le sang différentes formes bactériennes connues.

Durant le premier micro-cycle, du tréphone est sécrété. Le tréphone est une hormone découverte par le prix de Nobel Alexis Carrel. Elle est indispensable dans le processus de division cellulaire.

Or, si le cycle se poursuit au-delà de ce premier micro-cycle, il y a une production excessive de tréphones. La cellule connaît alors des problèmes métaboliques et tend à adopter un fonctionnement plus simplifié. Mirko Beljanski dirait probablement qu’il s’agit d’une cellule déstabilisée (voir article correspondant). Une entité composée de ces cellules non spécifiques à l’organe dans lequel elles naissent, apparaît. Cette entité peut être assimilé à un néoplasme, c’est-à-dire à une tumeur primaire.

Si le système immunitaire fonctionne correctement, cette entité sera freinée puis stoppée dans son développement. En revanche, si pour une raison quelconque, il est défaillant, le néoplasme va s’accroître jusqu’à atteindre une masse critique. Pour soutenir cette croissance, la tumeur va réclamer des dérivés azotés qu’elle va puiser dans l’organisme et notamment dans le système immunitaire[1]. Pour cela, elle va avoir besoin d’une enzyme particulière mise en lumière par Gaston Naessens, qu’il appelle FCK (Facteur de Cocancérisation K).

Le système immunitaire devient alors inactif, laissant libre cours à l’envahissement du néoplasme. Par conséquent, selon  Gaston Naessens, le cancer est endogène et son développement est donc lié à une paralysie du système immunitaire ainsi qu’une appétence de dérivés azotés par les cellules déstabilisées composant les entités tumorales[2].

La naissance du 714-X de Gaston Naessens

A la lumière de cette découverte, il décide de se concentrer sur un produit qui à la fois, alimenterait en azote les cellules déstabilisées en les attirant, tout en renforçant le fonctionnement du système immunitaire. En 1977, il finit parvient à trouver la bonne formulation après de nombreuses expériences. Il crée alors le 714-X (7 parce que la 7ème lettre de l’alphabet est G, 14 parce que la 14ème est N et X, qui correspond à la 24ème lettre de l’alphabet, le chiffre de son année de naissance). Le produit est principalement composé de chlorure de camphorimine, munie d’une molécule d’azote ainsi que d’autres éléments dont il garde le secret.

Par ailleurs, on a vu que la déstabilisation cellulaire, liée en partie à la phase d’initiation du processus cancéreux, est caractérisée par le dépassement du microcycle de trois phases. Des éléments liés au polymorphisme de la somatide se retrouvent donc dans le sang. Avec son somatoscope, Gaston Naessens avait donc dans les mains, un appareil capable de prédire une cancérisation et de la prévenir, uniquement à l’aide d’un simple test sanguin.

Figure 6: étiquette du 714 – X de l’époque (« Gaston Naessens, le Galilée du microscope »)

Les résultats du 714-X

Les résultats du 714-X dépassent toutes attentes. Grâce à son médicament, le pourcentage de rémissions des cancers en phase terminale est de 25 %. Il passe à 50 % pour les cancers avancés métastasés, et atteindrait 100 % pour les cancers primaires qui n’ont pas encore fait de métastases.

Ce résultat a été notamment confirmé par un médecin belge, le Dr Florianne Piers[3], qui a pu témoigner de l’action thérapeutique majeure du médicament. Le 714-X a été administré à sept de ses patients pendant six mois. Tous, sans exception ont retiré des effets salutaires des produits, sans le moindre effet secondaire.

Une industrialisation de cette molécule a même été proposée par l’entreprise IAF-Biochem[4], le 13 octobre 1987, après une visite du Dr Francesco Bellini. Mais Gaston Naessens, probablement traumatisé par les avanies qu’on lui a fait subir, devient méfiant et refuse.

De même, le Dr Ralph W. Moss[5], expert en cancérologie, et conseiller en approches non conventionnelles contre le cancer auprès de plusieurs organismes, notamment le National Institute of Health (NCI) des Etats-Unis, a rendu visite à Gaston Naessens dans son laboratoire en 1994 et a étudié ses travaux pendant plus de trois mois. A la sortie de ce séjour, il déclare :

« La portée que pourrait avoir l’orthobiologie somatidienne sur la médecine est presque inimaginable ; c’est réellement une science qui pourrait bouleverser nos paradigmes actuels. Si les théories de Naessens s’avèrent fondées, les biologistes ne vont pas devoir réécrire leurs manuels, ils devront les jeter à la poubelle ». (…) »

Dr Ralph W. Moss, expert en cancérologie du NCI

Le 714-X a été distribué au Québec à près de 2000 personnes atteintes de maladies dégénératives, notamment cancer et sida depuis 1977. Le traitement de base fonctionne par cycles de 21 jours, plusieurs fois en fonction des cas. Le traitement terminé, il est conseillé de prendre le 714-X deux fois par an, à titre préventif ou d’entretien. Le produit est normalement administré par une injection dans la région des ganglions lymphatiques de l’aine. Un professionnel de santé peut vous aider mais le distributeur met à disposition des vidéos et une notice afin que vous puissiez le faire vous-même. Il est possible, dans certains cas particuliers, de se servir d’un nébuliseur pour inhaler le produit.

Le 714-X contribuerait à améliorer la santé des personnes de tous âges atteintes de maladies telles que le cancer, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, le syndrome de la fatigue chronique, le lupus, l’arthrite, le rhumatisme inflammatoire, etc. Face à ces maladies dégénératives, la médecine officielle n’a souvent pour armes que des traitements symptomatiques.  

Le 714-X serait aussi efficace contre les complications postvaccinales, les infections virales ainsi que pour favoriser les convalescences postchirurgicales. Il peut être pris avec une chimiothérapie, puisque son action a lieu dans le système lymphatique.

Et après ? Les réactions au 714-X de Gaston Naessens

Depuis les accusations de 1984, Gaston Naessens se limite à déterminer la gravité de l’état des patients par l’observation microscopique de leur sang. Mais les intéressés sont contraints pour cela de se rendre chez lui, car il est impossible, selon lui, d’obtenir un diagnostic fiable plus de 20 minutes après la prise de sang.

Deux chercheurs canadiens, les Drs John Bienenstock[6] et Daniel Perey, professeurs à l’Université de MacMaster, qui ont travaillé plusieurs mois auprès de Gaston Naessens, écrivaient :

 « Nous avons vérifié dans nos laboratoires, avec une assistance scientifique raisonnable, les prétentions de M. Naessens selon lesquelles on peut isoler dans le sang de sujets en santé, humains ou animaux, des micro-organismes qui peuvent croître par la suite dans un milieu artificiel. Ces micro-organismes possèdent des propriétés très inhabituelles, comme la résistance à l’ébullition et à la lumière ultra-violette. Ces trois procédés sont utilisés couramment en recherche et dans l’industrie pour stériliser les fluides, cependant en dépit de ces traitements, les micro-organismes que nous pouvons maintenant isoler continuent de croître et prennent plusieurs formes au cours d’un cycle en plusieurs phases. Autant que nous puissions en être sûrs, ces micro-organismes ne sont pas le résultat de contamination. »

Dr John Bienenstock, Université MacMaster

En 1989, grâce à de nombreux témoignages et rapport médicaux, tels que ceux de Gary Diamond (lymphôme de Hogkin) et d’un ex-ministre canadien Gérald Godin (tumeur au cerveau l’ayant rendu muet, hémiplégique et épileptique), Gaston Naessens finit par gagner son ultime procès[7](cf. photo)

A la suite de ce verdict, un groupe de patients a exigé de Santé Canada, qu’il permette la distribution du produit, bien que celui-ci n’ait toujours pas reçu l’agrément des autorités canadiennes. Depuis 1990, Santé Canada, dans le cadre de son programme d’accès spécial, autorise les médecins à prescrire le 714-X à des patients atteints d’une affection grave ou potentiellement mortelle, si les traitements classiques se sont avérés inefficaces. C’est ainsi qu’entre 1990 et 2002, 1632 médecins ont reçu 18 224 autorisations de prescription au profit de 3739 patients.

Figure 7 : une du journal de Montréal (« Gaston Naessens, le Galilée du microscope »)

Pour information, il est encore possible d’utiliser le 714-X grâce à la CERBE qui le distribue. Cliquer ici pour plus d’informations.

Le prochain article traitera de ma conclusion qui pourra d’ailleurs s’appliquer de manière très générale à tout article inhérent aux traitements alternatifs du cancer.


[1]Un papier de l’INSERM rappelant le lien entre l’azote et le système immunitaire http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/2363/1995_12_1639.pdf?sequence=1

[2] https://wis-wander.weizmann.ac.il/life-sciences/disrupted-nitrogen-metabolism-might-spell-cancer

[3] https://www.medecinbelgique.com/medecin/medecin-piers-de-ravenschoot-floriane-13852.htm

[4] https://digital.library.mcgill.ca/hrcorpreports/search/detail.php?company=IAF%20Biochem%20International%20Inc.&ID=507

[5] https://www.mossreports.com/

[6] https://fhs.mcmaster.ca/pathology/contact_us/faculty/faculty_bios/bienenstock.html

[7] https://www.lemonde.fr/archives/article/1989/12/03/medecine-le-guerisseur-francais-gaston-naessens-acquitte-au-quebec_4163421_1819218.html