Table des matières
Cet article est le troisième d’une série de quatre articles sur Gaston Naessens. Retrouver l’ensemble des articles de la série :
- une synthèse de sa vie quelque peu tumultueuse dans cet article
- l’histoire et les principes d’action du 714-X, le traitement développé par Gaston Naessens contre le cancer, dans cet article
- les enseignements que nous apporte son histoire sur la façon dont la science médicale actuelle voit la santé dans le présent article
- sa vision du cancer et le raisonnement qui l’a poussé à développer le 714-X dans cet article.
Les sources de ce que j’avance sur Gaston Naessens
Les différents procès et de nombreux témoignages sont présentés dans le livre écrit par Chistopher Bird, « Gaston Naessens, le Galilée du microscope ». Malheureusement, ce livre reste quasi-introuvable, à moins d’y mettre le prix (de 99$ à 212€). Et encore seuls deux exemplaires restent en vente. En voici un sur Amazon.
J’ai eu la chance de mettre la main dessus. Et j’ai essayé tant bien que mal de vous délivrer les principaux éléments qui s’y trouvent. Je me suis également aidé du tome 2 de la collection de Pierre Lance, « Chercheurs et savants maudits ». Je vous conseille ce livre qui est encore disponible dans bon nombre de librairies et également sur Amazon.
J’ai connu cette histoire en 2017 et Monsieur Gaston Naessens est décédé en 2018[1], le 16 février. Avec du recul, je me dis que j’ai raté l’occasion d’aller rencontrer ce que je crois être un des plus grands découvreurs et bienfaiteurs de notre histoire récente.
J’ai mis des liens vers des archives du Monde qui ne font pas son éloge, loin de là. En faisant cela, j’ai voulu montrer que cette histoire n’est pas une fiction tirée de mon imagination. Le traitement médiatique qui en a été fait à l’époque, à partir d’articles d’un ton très suspicieux, me fait penser que finalement, peu de choses ont changé. En effet, lorsqu’on souhaite décrédibiliser une personne, les méthodes sont les mêmes et elles ont même été amplifiées avec l’avènement d’Internet.
Gaston Naessens n’est hélas, pas le seul dans ce cas. Je vous invite à lire l’histoire de Mirko Beljanski, dont l’histoire trouve d’étranges coïncidences avec celle que je viens de rapporter (cf. article dessus).
La science actuelle, un simple modèle
De mon point de vue, cette histoire me conforte dans l’idée que la science actuelle n’est qu’un modèle. Faute de mieux, ce modèle explique de manière bancale de nombreux phénomènes biologiques. La médecine s’appuie sur ces modèles sans prendre le recul nécessaire pour bien comprendre qu’ils ne sont qu’un point de vue. Voir une cellule, souvent inerte, ne donne en rien une information fondamentale quant aux interactions qu’elle opère avec son environnement direct. La présence de molécules n’est devinée qu’à l’aide de techniques telle que la spectrométrie.
Pour corroborer mon propos, combien de médecins savent que le modèle de l’atome reste flou et qu’on ignore encore ce qu’est un électron ? Alors de là à savoir ce que sont les liaisons chimiques…
Les nombreuses incertitudes et incompréhensions auxquelles font face chaque jour l’ensemble des scientifiques dans tous les domaines des sciences, devrait nous conduire à adopter une attitude plus humble face au phénomène de la vie.
Pourquoi cette absence d’humilité ? Il y aurait beaucoup à dire là-dessus. En effet, il me semble évident que cet épineux problème ne relève pas que de la stricte science. Il y aurait de la sociologie mais également de l’économie, de la finance, de la philosophie. Et tous les sujets ce que ces domaines peuvent drainer : lutte d’égo, système éducatif et de recherche biaisés, éthique, etc. Mais ce n’est pas l’objet précis de cet article. En effet, je ne souhaite pas entrer dans des polémiques sur lesquelles je n’ai aucune emprise.
Pour ceux qui imaginent Gaston Naessens seul dans son « délire », je les invite à regarder de près les travaux d’Antoine Béchamp, de Jules Tissot, de Günther Enderlein sur le polymorphisme bactérien et sur la présence de somatides (qu’ils ont chacun nommées différemment). J’insisterai d’ailleurs sur le fait que Gaston Naessens n’a découvert les travaux de Béchamp qu’en 1980.
Plus récemment, le professeur de chimie de l’université de Strasbourg André Fougerousse a milité pour obtenir des financements auprès des institutions, en vain.
Enfin, pour ceux qui pensent qu’il n’y aurait que les « vieux chercheurs » qui subissent ce genre de désagrément, je les invite à regarder mon futur article sur l’histoire du Dr. Burzynski, en lien aussi avec le cancer.
Une science de la maladie
Pour terminer, j’aimerais ajouter que peu importe les théories, leurs preuves, leur faisabilité et leur réalité à propos du cancer. Je pense qu’il est important de comprendre que si le cancer (peut-être même un spectre plus grand de maladies) a une origine endogène, autrement dit que c’est une fabrication de notre organisme, alors c’est une excellente nouvelle !
Éliminer les symptômes
En effet, la médecine actuelle, dans le domaine des maladies chroniques, a une politique guerrière. On le voit d’ailleurs avec la crise sanitaire actuelle. Le premier de ses objectifs, en règle générale, est de faire taire les symptômes d’une maladie (toux, fièvre, etc). Pourtant, ces symptômes sont là dans le but de nous prévenir que quelque chose dérape, que quelque chose cloche au sein de notre organisme.
Détruire l’ennemi extérieur
Le second objectif réside dans sa volonté irrépressible de détruire « l’ennemi » (bactérie, virus, microbe) qui aurait causé ces symptômes, sans même s’interroger sur le rôle que pourrait jouer cet élément. On voit alors où nous a mené l’héritage de Pasteur, avec les campagnes d’antibiotiques, désastreuses en termes de santé publique et dont on ne mesure pas encore suffisamment l’ampleur.
L’ironie dans cette histoire, c’est qu’aujourd’hui on comprend mieux l’utilité des bactéries que l’on souhaitait tant voir disparaître, au point où, pour soigner des maladies, on a désormais recours à un repeuplement bactérien, par le truchement de la bactériothérapie fécale[2] (que j’appelle la fécathérapie).
Dans cette façon militaire de voir les choses, on se rend alors compte qu’on n’a pas beaucoup d’emprise sur notre santé. On est conduit à espérer qu’on ne sera pas la victime aléatoire d’un tueur inconnu qui pourrait, tantôt prendre la forme d’une bactéries, tantôt celle d’un virus. On s’en remet alors aux armes extérieures que sont les médicaments, propulsés par les soldats médecins, produits d’une formation peu indépendante.
Je tiens à préciser mon propos : les médecins ont leur rôle à jouer, notamment dans l’urgence (chirurgie, accidents, traitement de dernier recours, accompagnement vers la mort, etc). Je souhaite moi-même le devenir. Seulement, j’affirme ici que peu d’étudiants s’intéressent vraiment à ce qu’est la santé et sont emprisonnés dans un rôle de commercial. En effet, à quoi bon faire autant d’années d’études si c’est pour suivre bêtement des « recommandations de bonnes pratiques », dictées par une institution dont on peut questionner l’inspiration ?
L’autre vision de la santé offerte par Gaston Naessens
La théorie de Gaston Naessens prend évidemment le contrepied de cette vision mortifère. Aussi, lui et ses prédécesseurs nous suggèrent l’idée que la présence de certains éléments biologiques n’est qu’une conséquence d’un état défaillant de l’organisme. On accuserait alors à tort un élément biologique comme étant le coupable, tout comme on pourrait accuser les mouches tournant autour d’un cadavre d’en être les meurtrières.
Et finalement, je trouve que c’est une excellente nouvelle.
Car en effet, je me retrouve responsable de ma santé. Et là, contrairement aux domaines cités plus haut, j’ai totalement la main dessus. Je choisis ce que je fais, même si nos conditionnements nous rappellent parfois que ce n’est pas si facile.
Et si un jour, je suis amené à tomber gravement malade ? Eh bien, avec cette vision, je me dis que j’aurais encore la main sur ma guérison. Car j’aurais été préparé, conditionné à voir la nature non plus comme un ennemi, mais comme un allié. C’est elle qui a fait ce que je suis. Après tout, la nature représente le résultat de millions d’années de recherche et développement qui ont eu pour objectif la survie des êtres et des organismes. Alors, vous pensez bien que, même sans publication, je considère avec intérêt toute théorie qui va dans ce sens, qui me paraît finalement n’être que du bon sens. Car enfin, j’ai compris qu’en renforçant mon système immunitaire, je lui permets de faire ce qu’il fait de mieux : me maintenir vivant.
Pour terminer, je vous mets le lien d’un extrait d’un documentaire où est décrite la théorie du chercheur Gaston Naessens. Vous verrez, c’est assez extraordinaire ! Prenez soin de vous et à très bientôt.
[1] https://www.lapresse.ca/sciences/medecine/201802/22/01-5154858-deces-du-controverse-chercheur-gaston-naessens.php
[2] A voir sur Arte https://www.telerama.fr/television/a-decouvrir-sur-arte.tv-microbiote,n6487473.php
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