Table des matières
Nota Bene Je m’excuse d’avance de la gêne que pourrait causer mon article à l’économie et à l’industrie laitière. Mon propos n’est pas de dénoncer qui que ce soit et d’entrer en guerre contre un système. J’ai conscience que des gens travaillent durement et qu’il y a une véritable culture laitière et fromagère en France qui fait partie de son patrimoine et de sa fierté nationale. Je me permets juste de donner quelques informations afin de permettre aux personnes qui souffrent, d’emprunter certaines voies qu’elles n’auraient pas envisagé sans ces notes informatives. Par ailleurs, je pense que nous sommes tous à même de créer un avenir plus radieux à transmettre à nos enfants. Je pense que cet objectif est suffisamment puissant pour faire émerger la créativité qui sommeille en nous depuis trop longtemps. Et c’est cette créativité qui nous permettra d’imaginer une nouvelle économie, respectueuse de l’ensemble de la nature et donc, de qui nous sommes. Merci d’avance de votre bienveillance. |
Introduction
J’étais au supermarché avec ma belle-mère le week-end dernier. Elle cherchait du lait de chèvre en bouteille. J’ignorais qu’ils le vendaient en bouteille et, ne buvant plus de lait, je me demandais si cela existait vraiment.
Quel ne fut pas mon étonnement lorsque je me suis retrouvé face à un rayon entier de bouteilles de lait de chèvre. Effectivement, ça existe bien. Et pas que du lait de chèvre : du lait de brebis, également.
Avec le nombre de yaourts et de boissons à base de lait végétal qui explose, je me dis que le message sur les effets délétères du lait de vache a un impact, en dépit de la puissance financière des industries agro-alimentaires. S’il a un impact, c’est que l’information est de plus en plus disponible, mais surtout que les essais faits par les uns et les autres fonctionnent.
Un peu comme pour le jeûne. Si c’était vraiment du chiqué, ça aurait fait plouf. Enfin, je crois.
La question se pose donc pour beaucoup de monde. Le pavé a été jeté dans la marre par Jean Seignalet dans son ouvrage « Alimentation troisième médecine », où il inculpe le lait (notamment le lait de vache) dont l’excès de consommation semble être en partie responsable de l’apparition de certaines maladies chroniques. Ou tout du moins, d’en faire le terreau.
Alors, mythe ou réalité ? Nous allons essayer ici de vous donner quelques éléments d’informations qui vous permettront d’esquisser votre propre réponse. Vous seul alors serez juge quant à votre décision de continuer à en boire ou pas.
Un peu d’histoire du lait : comment en est-on arrivé là ?
Selon plusieurs travaux, l’être humain – et ses ancêtres – n’aurait consommé que du lait maternel pendant plusieurs millions d’années et ce, uniquement durant le temps de leur petite enfance.
La domestication des espèces d’animaux laitiers aurait eu lieu il y a environ 9 000 ans. Depuis lors, certains peuples ont consommé des produits dérivés du lait, tels que le beurre, le yaourt, etc.
Ces laitages ne provenaient pas exclusivement de la vache, mais de différents animaux, selon les régions géographiques : dromadaire, jument, chèvre, brebis, yack, etc.
En France, historiquement, l’élevage d’animaux laitiers remonterait à 5000 ans environ, mais il semblerait que pendant longtemps, il n’ait seulement servi à nourrir les jeunes veaux. Les enfants se nourrissaient de lait maternel et s’il fallait diversifier cet allaitement, le lait choisi était surtout du lait de chèvre ou de brebis.
C’est durant le siècle dernier que le lait de vache s’est fait une place de choix dans l’alimentation occidentale, tant chez les enfants que chez l’adulte.
Le lait de nos mamans
Le lait de la femme est le plus adapté à la progéniture de l’être humain. C’est tout simplement du bon sens qui, souvent, est mis à mal à notre époque. Malheureusement.
Par ailleurs, tout comme nos pensées évoluent au fil du temps, notre physiologie évolue également. Ainsi, les besoins du jeune bébé ne sont pas les mêmes que ceux du jeune enfant, ni même de l’adulte.
Ce qui est formidable de constater, c’est que le lait de la femme évolue avec le temps en fonction des besoins de l’enfant. Par exemple, il passe du colostrum (5 premiers jours après la naissance) au lait mature (du 15ème jour au 15ème mois) en passant par du lait de transition (du 6ème au 15ème jour).
Cette évolution est marquée au niveau de sa composition en termes de glucides, lipides, protéines, minéraux, vitamines et oligo-éléments. De même, des études (André, 1983) montrent que même durant la tétée, il existe une variation de la teneur en lipides, permettant de déclencher un signal provoquant la satiété (« au bon moment », ai-je envie d’ajouter) chez le bébé.
Le corps humain, cette merveilleuse machine.
Comparaison avec le lait de vache
Cette comparaison a été menée dans les années 80 et 90 et je vais vous en dresser les principales conclusions.
On observe une présence supérieure de lactose dans le lait de nos mamans, de l’ordre de 7%. Ce lactose présente plusieurs avantages dans les premières années de la vie :
- Lors de son métabolisme, du galactose est libéré. Ce dernier est un sucre simple indispensable au développement du système nerveux (notamment à la fabrication de la myéline, gaine qui entoure les fibres nerveuses) ;
- Le lactose permet la prolifération de certaines bactéries (lactobacilles) qui inhibent l’implantation en surnombre d’autres bactéries potentiellement délétères. Ce phénomène induirait également la présentation de certains minéraux sous une forme plus assimilable par l’organisme (chlorure).
Par ailleurs, le lactose est métabolisé grâce à une enzyme, la lactase, située dans la brosse des cellules de l’intestin (entérocytes). Or, cette enzyme tend à se raréfier avec l’âge, jusqu’à totalement disparaître à l’âge adulte. (Rappel : une enzyme permet d’accélérer une réaction chimique, en l’occurrence ici, une hydrolyse, ou cassage des liaisons hydrogène).
Ce constat laisse penser que les produits laitiers ne sont plus essentiels sur le plan nutritionnel pour le fonctionnement de notre organisme une fois adulte et, comme nous le verrons plus loin, semblent même être responsables de certaines pathologies contemporaines, comme les allergies.
Produit laitiers et migraines (témoignage) Comme nous l’avons dit, l’absence d’enzymes spécifiques (lactase-phlorizine hydrolase) chez l’adulte induit une mauvaise digestion des produits laitiers. Il semblerait que la moitié des français expriment cette intolérance sans pour autant en prendre conscience. Je suppose que beaucoup de personnes ont probablement intégré comme étant normaux certains symptômes (maux de têtes, aérophagie, inconstance dans la fréquence des selles, etc.). Ma compagne par exemple avait régulièrement des maux de tête sans comprendre pourquoi. Ces maux violents se sont aggravés en Allemagne, à une époque où elle consommait beaucoup plus de lait qu’auparavant. Elle s’y était habituée et s’enfermait dans la chambre lorsque cela arrivait. Puis, un jour, elle a décidé d’arrêter la consommation de produits laitiers sous toutes leurs formes, pour voir (et parce qu’elle avait lu le livre de Jean Seignalet). Et devinez quoi ? Elle n’a plus jamais connu d’épisode de migraine. Et cela dure depuis 8 ans. |
Le lait maternisé
L’industrie agro-alimentaire n’est pas ignorant de ces différences. Aussi, pour palier à cela, ils ont œuvré pour rendre le lait de vache, dont la production est la plus aisée, plus proche de la composition du lait maternel.
Cependant, bien que sa composition s’en est rapprochée, nous avons toujours les différences majeurs suivantes :
- Absence de substances nutritives présentes dans le lait humain : galactose, anticorps IgA (qui jouent un rôle important dans la fonction immunitaire des muqueuses), de lipases (enzymes aidant à digérer les graisses) ;
- Présence de beta-lactoglobuline qui pourrait être responsable d’allergies ;
- Présence de protéines bovines non adaptées au système digestif humain.
Malgré ces efforts, il ne semble donc pas opportun de nourrir un nouveau-né avec un produit qui n’est pas initialement fait pour lui, pas seulement en termes d’équilibre glucides/protéines/lipides, mais aussi en terme qualitatif (type de protéines). La structure moléculaire joue un rôle prépondérant[1]. Si toutefois, on reste dans l’optique d’avoir une santé optimum.
Lobbying auprès des autres continents Les Asiatiques et les Africains consomment de plus en plus de produits laitiers. Pourtant, des études récentes montrent que plus de 80% de la population consommant nouvellement des produits laitiers expriment un inconfort digestif et autres symptômes désagréables. J’ai personnellement assisté à l’augmentation de cette consommation au Laos lorsque j’y habitais, notamment dans le milieux aisés. Le lait de vache n’est culturellement pas présent dans le régime alimentaire laotien et afin de toucher ce nouveau marché, les industriels ont dû centrer leur message autour du lait sucré avec comme principale cible, les enfants. |
Le lait est-il réellement une source incontournable de calcium ?
Voici une partie qui devrait intéresser pas mal de monde et notamment les personnes âgées à qui l’on rabâche inlassablement que les produits laitiers sont indispensables à une bonne constitution osseuse.
Le calcium est un minéral essentiel à notre organisme. Il joue un rôle dans la coagulation, la neurotransmission, les contractions cardiaques, etc. Nous ne reviendrons pas dessus et je vous invite à télécharger mon guide des vitamines et minéraux pour plus d’informations.
Nos structures osseuses sont des lieux de stockage du calcium et l’utilisent. C’est une des raisons pour lesquelles nombre de nutritionnistes et autres professionnels de santé préconisent la consommation de produits laitiers à tout va. La réalité est toute autre, puisqu’il est tout à fait possible de ne pas avoir une alimentation riche en produits laitiers tout en parvenant à combler nos besoins en calcium.
Deux exemples :
- Les habitants des pays d’Asie et d’Afrique n’ont que très peu de fractures liées à l’« ostéoporose », malgré un apport de produits laitiers très faible (qui tend à augmenter ces derniers temps, malgré des problèmes digestifs connus notamment par les Asiatiques) ;
- Nos ancêtres paléolithiques, d’après les études, ne consommaient pas de laitages et leurs os sont retrouvés en parfaite santé.
A l’opposé, on peut citer des pays qui consomment des produits laitiers en très forte quantité : États-Unis, Norvège, Suède, Allemagne, Finlande et Irlande. Ces mêmes pays figurent en tête des pays les plus affectés par « l’ostéoporose » et les fractures de la hanche[2].
Où peut-on trouver du calcium ?
Contrairement aux croyances populaires, le calcium issu des produits laitiers n’est pas bien assimilé par l’organisme. Sans compter une carence éventuelle de vitamine D qui aide à cette assimilation, on estime que seul 1/3 du calcium laitier est absorbé.
En comparaison, 2/3 du calcium apporté par l’eau et présent dans divers légumes peuvent être assimilés[3]. De même, les poissons tels que la sardine nous en apportent plus[4].
Ainsi, 100g de choux chinois apporteraient bien plus de calcium qu’un verre de 30 cl de lait.
Par ailleurs, le silicium contenu dans l’ortie, connue depuis longtemps comme un complément intéressant pour les problèmes articulaires et osseux (notamment pour les fractures), permettrait un apport en calcium via un phénomène de transmutation bien étudié par Kervran (un dossier complet est en cours de rédaction).
Je vous invite à regarder l’article consacré au silicium organique de Loïc le Ribault.
Le lait est-il un allié contre « l’ostéoporose » et les fractures ?
Retrouvez cette partie de l’article dans le dossier PDF à télécharger ICI, qui tente de répondre aux questions suivantes : * La DMO (densité minérale osseuse), un bon indicateur prédictif de fractures : ce qu’en dit la littérature médicale. * Pour quelles raisons la DMO ne peut pas être un bon indicateur. * L’ostéoporose, une maladie inventée ? * La perte de la densité osseuse et le lait : une explication simple et pleine de bon sens. |
Effets nocifs possibles d’une consommation de lait de vache (non exhaustif)
Retrouvez cette partie de l’article dans le dossier PDF à télécharger ICI. Celui-ci étudie les liens entre la consommation de produits laitiers et les pathologies suivantes : * Les cancers * Les infarctus et maladies cardio-vasculaires * Le diabète * Les migraines * L’ostéoporose * Etc |
Conclusion : les produits laitiers sont-ils vraiment « nos amis pour la vie » ?
Avec la matière que j’ai sous les yeux, j’aurais pu continuer à énumérer, sources et publications officielles à l’appui, un nombre impressionnant d’effets délétères liés à la consommation actuelle de produits laitiers.
Cela aurait même pu en devenir gênant tellement la balance bénéfices/risques joue totalement en la défaveur d’une consommation de produits laitiers industriels, notamment à l’âge adulte.
Je répète à toutes les mamans que le lait maternel est le seul lait qui soit réellement viable pour nos enfants. Il s’agit de bon sens, tout simplement.
Ce n’est pas l’objet de ce blog d’être « contre » quelque chose. Je suppose qu’une grande majorité des lecteurs se doutent des raisons profondes des malversations qui ont été menées autour de cette question (piste : politico-industrio-économique).
Si la question vous intéresse vraiment, je vous invite à lire le livre de Thierry Souccar, « Le lait, mensonges et propagande », qui constitue pour moi, le travail journalistique le plus complet à ce sujet.
Pourquoi nous incite-t-on à boire du lait ?
L’incitation à consommer des produits laitiers de manière excessive a été prononcée par nos plus hautes instances dirigeantes. Jusqu’à en faire de la publicité régulièrement dans les médias. En effet, rappelez-vous du fameux slogan « Les produits laitiers, sont nos amis pour la vie, produits laitiers » (faut la musique avec).
De source sûre provenant du ministère de l’agriculture, nombre d’études, de publications et de décisions ministérielles incitant la population à consommer toujours plus de lait et ses dérivés avaient pour sponsor l’industrie laitière. L’objectif étant en partie d’écouler la surproduction. Il y avait par conséquent des conflits d’intérêts assez flagrants, au demeurant.
Un exemple ? Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) de 2001 dont le chef de file (le Dr Hercberg pour ne pas le citer) n’était rien d’autre qu’un membre éminent du comité scientifique de Candia… Tout un programme.
Cependant, ne vous méprenez pas.
Nombreux sont les fonctionnaires et autres employés de multinationales qui sont convaincus du bienfondé du travail qu’ils effectuent au quotidien. Ils obéissent à des décisions basées sur des études provenant d’instituts auxquels ils font confiance. Pris dans l’engrenage, ils n’ont souvent pas le temps de lever la tête pour se rendre compte de toute la machinerie qui s’opère sous leurs yeux.
Machinerie commerciale qui fait passer leur sincérité et leur bonne foi pour de la malveillance devant le grand public. Je sais bien sûr que ce n’est pas le cas.
Impasse sur le lait, résultats observés
Enfin, je constate qu’au-delà de la simple littérature théorique, la suppression des produits laitiers chez mes clients qui souffrent de pathologies chroniques apporte des résultats probants que je ne peux ignorer. Et je parle de produits laitiers sous toutes ses formes. Peut-être est-ce dû à autre chose, même quand il s’agit du seul changement alimentaire ? C’est une possibilité (effet placebo), mais elle demeure réduite dans les cas extrêmes où les bienfaits sont assez radicaux.
Le professeur Joyeux, ne dit-il d’ailleurs pas, au sujet du yaourt :
« Le Ya-ya, c’est pour juste avant de passer dans l’au-delà »
Professeur Henri Joyeux, Cancérologue
Pour ceux qui ne peuvent se passer de ce qu’ils considèrent comme un plaisir (ce que je comprends), les alternatives à base de lait de brebis et de chèvre sont intéressantes dans la mesure où leur teneur en hormone de croissance est moins importante que dans le lait de vache. Sans compter les laits végétaux qui se développent et qui font quand même de bons chocolats chauds.
Pour conclure, les produits laitiers ne sont pas mes amis, mille fois non. Mais ce ne sont pas mes ennemis non plus. Ils existent et j’ai juste fait le choix de m’en passer dès que je peux.
Armé de ces informations, à vous
désormais de faire le vôtre. Prenez soin de vous et à bientôt !
[1] « L’alimentation ou la troisième médecine » de Jean Seignalet p.114-115
[2] Abelow BJ, Holford TR, Insogna KL. Cross-cultural association between dietary animal protein and hip fracture: a hypothesis. Calcif Tissue Int. 1992 Jan;50(1):14-8. doi: 10.1007/BF00297291. PMID: 1739864.
[3] Böhmer, H., Müller, H. & Resch, K. Calcium Supplementation with Calcium-Rich Mineral Waters: A Systematic Review and Meta-analysis of its Bioavailability . Osteoporos Int 11, 938–943 (2000). https://doi.org/10.1007/s001980070032
[4] M. Hansen, S.H. Thilsted, B. Sandström, K. Kongsbak, T. Larsen, M. Jensen, S.S. Sørensen, Calcium Absorption from Small Soft-boned Fish, Journal of Trace Elements in Medicine and Biology, Volume 12, Issue 3,1998,Pages 148-154, ISSN 0946-672X, https://doi.org/10.1016/S0946-672X(98)80003-5.
[5] Nelson HD, Haney EM, Chou R, et al. Screening for Osteoporosis: Systematic Review to Update the 2002 U.S. Preventive Services Task Force Recommendation [Internet]. Rockville (MD): Agency for Healthcare Research and Quality (US); 2010 Jul. (Evidence Syntheses, No. 77.) Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK45201/
[6] Marshall D, Johnell O, Wedel H. Meta-analysis of how well measures of bone mineral density predict occurrence of osteoporotic fractures. BMJ. 1996;312(7041):1254-1259. doi:10.1136/bmj.312.7041.1254
[7] Diet and osteoporosis – Wachman, Amnon et al. The Lancet, Volume 291, Issue 7549, 958 – 959
[8] « Le lait, mensonge et propagande », « Le mythe de l’ostéoporose », « L’alimentation, troisième médecine », « Santé, mensonge et propagande ».
[9] Effectuées notamment par Le “Physicians Committee for Responsible Medicine” (Association de Médecins pour une Médecine Responsable : organisme américain qui regroupe 100 000 membres, dont 5 000 médecins)
[10] Rose DP, Boyar AP, Wynder EL. International comparisons of mortality rates for cancer of the breast, ovary, prostate, and colon, and per capita food consumption. Cancer. 1986 Dec 1;58(11):2363-71. doi: 10.1002/1097-0142(19861201)58:11<2363::aid-cncr2820581102>3.0.co;2-#. PMID: 3768832.
[11] Ganmaa D, Li XM, Wang J, Qin LQ, Wang PY, Sato A. Incidence and mortality of testicular and prostatic cancers in relation to world dietary practices. Int J Cancer. 2002 Mar 10;98(2):262-7. doi: 10.1002/ijc.10185. PMID: 11857417.
[12] Laugesen M, Elliott R. Ischaemic heart disease, Type 1 diabetes, and cow milk A1 beta-casein. N Z Med J. 2003 Jan 24;116(1168):U295. PMID: 12601419.
[13] Dahl-Jørgensen, Knut & Joner, Geir & Hanssen, Kristian. (1991). Relationship Between Cows’ Milk Consumption and Incidence of IDDM in Childhood. Diabetes care. 14. 1081-3. 10.2337/diacare.14.11.1081.
[14] Monetini L, Cavallo MG, Manfrini S, Stefanini L, Picarelli A, Di Tola M, Petrone A, Bianchi M, La Presa M, Di Giulio C, Baroni MG, Thorpe R, Walker BK, Pozzilli P; IMDIAB Group. Antibodies to bovine beta-casein in diabetes and other autoimmune diseases. Horm Metab Res. 2002 Aug;34(8):455-9. doi: 10.1055/s-2002-33595. PMID: 12198602.
[15] Karvonen M, Viik-Kajander M, Moltchanova E, Libman I, LaPorte R, Tuomilehto J. Incidence of childhood type 1 diabetes worldwide. Diabetes Mondiale (DiaMond) Project Group. Diabetes Care. 2000 Oct;23(10):1516-26. doi: 10.2337/diacare.23.10.1516. PMID: 11023146.
[16] Monro J, Carini C, Brostoff J. Migraine is a food-allergic disease. Lancet. 1984 Sep 29;2(8405):719-21. doi: 10.1016/s0140-6736(84)92626-6. PMID: 6148473.
[17] Effect of low saturated fat diet in early and late cases of multiple sclerosis Swank, R.L. et al. The Lancet, Volume 336, Issue 8706, 37 – 39
[18] Chen H, Zhang SM, Hernán MA, Willett WC, Ascherio A. Diet and Parkinson’s disease: a potential role of dairy products in men. Ann Neurol. 2002 Dec;52(6):793-801. doi: 10.1002/ana.10381. PMID: 12447934.
[19] Chen H, O’Reilly E, McCullough ML, Rodriguez C, Schwarzschild MA, Calle EE, Thun MJ, Ascherio A. Consumption of dairy products and risk of Parkinson’s disease. Am J Epidemiol. 2007 May 1;165(9):998-1006. doi: 10.1093/aje/kwk089. Epub 2007 Jan 31. PMID: 17272289; PMCID: PMC2232901.
[20] https://www.acnemilk.com/fisher_s_original_paper
[21] Danby FW. Acne: Diet and acne genesis. Indian Dermatol Online J. 2011 Jan;2(1):2-5. doi: 10.4103/2229-5178.79851. PMID: 23130204; PMCID: PMC3481796.
[22] Davis MK. Breastfeeding and chronic disease in childhood and adolescence. Pediatr Clin North Am. 2001 Feb;48(1):125-41, ix. doi: 10.1016/s0031-3955(05)70289-3. PMID: 11236720.
[23] Beaudry M,Dufour R ,MarcouxS. Relation between infant feeding and infections during the first six months of life. JPediatr1995;126:191-7
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