Ah l’ail ! Connu de tous avec une ribambelle de sites lui étant consacrés, je me devais aussi d’en parler. Je suis un grand utilisateur de cet alicament qui, pour le coup, porte très bien son appellation. Je vais tenter de donner brièvement ses origines, sa composition et la manière dont, moi, je l’utilise. Il y en a probablement d’autres, mais celles que je vous donne, je l’utilise avec succès et il n’y a pas de raisons que cela ne fonctionne pas sur vous (bien qu’il existera toujours des exceptions qui confirmeront la règle).

Origine de l’ail

On estime généralement l’origine de l’ail dans les grandes plaines de l’Asie Centrale. Quand on connaît la cuisine asiatique, on ne trouve d’ailleurs ça pas très étonnant. On a en retrouvé des traces sur les chantiers des pyramides en Égypte où à priori, les ouvriers l’utilisaient pour se soigner des maux les plus divers et variés, mais aussi pour ses vertus tonifiantes et antiseptiques. L’ail était d’ailleurs tellement apprécié qu’on l’aurait même utilisé en monnaie d’échange ! C’est tout dire.

Plus tard, les Romains, les Hébreux, les grecs l’ont utilisé, tant pour ses vertus vermifuges, antidépressives, la peste et encore d’autres affections. Une archive au Metropolitan Hospital de New York, indiquerait même qu’il aurait permis, au début du XXème siècle de traiter de manière efficace la tuberculose.

Principe actif et propriétés

Le principal principe actif de l’ail est un composé soufré et se nomme l’allicine. Il existe de nombreuses études – dont je vous laisse le soin de chercher sur le net – qui démontrent de manière significative l’intérêt de l’ail pour soigner ou prévenir (la liste n’est pas exhaustive) :

  • Les affections respiratoires ou pulmonaires ;
  • Les maladies infectieuses (plus de 250 études à ce jour), en « boostant » le système immunitaires ;
  • Les mycoses ;
  • l’hypertension artérielle ;
  • cancers de l’estomac et de l’intestin (effet protecteur) ;
  • certains problèmes cardiovasculaires grâce à ses effets antiagrégant plaquettaires ;
  • diarrhées, intoxication alimentaires…

Pourquoi et comment je l’utilise

Je vous suggère mes trois façons de l’utiliser :

  • Directement tel qu’il est pour ses propriétés antiseptiques. Je prends une gousse, la sectionne et j’applique le morceau coupé sur la plaie. Ça pique un peu, mais c’est supportable même pour un enfant. (mise à jour de juillet 2018 : je l’utilise pour mon herpès labial, cf. article consacré ici) ;
  • J’en prends aussi sous une forme de mixture qui comprend de l’ail écrasé, du vinaigre et du miel que je conserve plusieurs mois au réfrigérateur. Après 5 mois, je l’utilise toujours. Je prends en cas de mal de gorge ou de rhume. Et je dois dire que ça marche vraiment ! Même sur mon neveu de 4 ans qui, quand il dort chez moi, tousse beaucoup et se réveille le nez très encombré. Crois-le ou non, j’ai réussi à lui faire avaler cette « potion magique » (malgré le goût un peu spécial) et j’ai pu constater une nette amélioration. On peut bien entendu utiliser cette forme pour l’appliquer sur les plaies ;
  • En prévention de maladies diverses ou en cas de tension artérielle un peu élevée (ça m’est arrivé à des périodes un peu stressée de ma vie), je le croque directement. Mais je ne le conseille aux personnes un peu sensibles car c’est assez écœurant en plus de vous donner une haleine de chacal pendant plusieurs heures. Ma mère a failli vomir, c’est vous dire. Pour y remédier, j’ai deux solutions :
  1. Mettez une gousse dans un jus de fruit à l’aide d’un extracteur de jus. Le goût se diluera et votre haleine ne sera pas trop impactée.
  2. L’ail en gélules. Pratique, pas trop cher, voici celles que j’utilise (même si ce n’est pas ma consommation préférentielle)

Il m’arrive aussi d’acheter de l’ail confit pour l’apéro et pour une sorte de prévention de problème d’hypertension. Cette forme étant légèrement cuite, je ne sais pas réellement si c’est efficace mais je me dis que ça ne coûte rien et surtout, c’est délicieux !

Conclusion

L’ail, faut en manger. Je ne sais pas comment conclure autrement que par cette phrase tout bête. En tous les cas, pour les indications que j’ai énumérées plus haut, pour moi, ça fonctionne. Il y en a d’autres, comme les verrues, le cancer, etc. C’est documenté mais je ne l’ai pas testé. Mais si un jour, j’ai la chance (ou la malchance) d’être confronté à une nouvelle pathologie dont l’ail serait un ennemi, je ne manquerai pas de vous le faire savoir via un nouvel article, sois en sûr ! N’hésite surtout pas à me faire part de ton expérience, bonne ou mauvaise, en commentaire.

NB : j’ai découvert une autre super utilisation de cet aliment. C’est dans cet article.

Sur ce, tchusss !