J’avais besoin d’un article pour décrire la joie immense que je ressens. J’ai en effet trouvé LA SOLUTION miracle à la crise d’herpès labial, encore appelé (pour faire jolie) « bouton de fièvre ».

En tant qu’étudiant en médecine, je vais te faire un petit topo de ce que la médecine sait de l’herpès en général (ça m’aide à réviser mes cours), puis je vais te parler de mes différentes expériences pour enfin te livrer mon secret !

L’herpès, c’est quoi exactement ?

Je ne vais pas te faire un Wikipédia. Sachez juste que l’herpès est un virus appelé scientifiquement « Herpès Simplex Virus (HSV) »  et qu’on en distingue 2 types : le type 1 et (ô surprise) le type 2.

Il se manifeste pour une éruption de vésicule au niveau des muqueuses (yeux, lèvres ou organe génital selon le type) et est très contagieux. Le virus serait contracté dès l’enfance et perdurerait tout au long de la vie. Il se manifeste par épisode et reste silencieux la plupart du temps au point où tu peux être porteur sans jamais avoir de symptômes. D’ailleurs, en 2012, l’OMS évalue à 3.7 milliards le nombre de personnes touchées dans  le monde.

La transmission se fait par contact direct des muqueuses buccales et provoque une infection oro-faciale ou labiale. Les rapports oro-génitaux peuvent aussi être une modalité de transmission. Plus rarement, une mère peut transmettre un herpès génital à son enfant durant l’accouchement.

Les symptômes de l’herpès

Les symptômes sont très typiques et on peut prévoir son apparition bien avant de voir les premières vésicules. Des picotements, une sensation de gênes autour de l’endroit incriminé. La durée de guérison était d’une semaine environ et s’étalait personnellement ainsi :

  • 1er jour : picotement, démangeaison, rougeurs. Au bout de quelques minutes, les vésicules apparaissent. Elles peuvent être assez importantes et apparaissent en bouquet. Ce n’est pas très beau à voir !
  • 2ème au 4ème jour : la présence de vésicules est persistantes et les démangeaisons demeurent.
  • A partir du 5ème jour : les vésicules s’assèchent des croûtes se forment. Ca démange encore un peu, mais moins qu’au début.
  • 7ème jour : généralement, il n’y a plus de démangeaisons, la croûte est solide et peut s’enlever toute seule. Il reste parfois une petite cicatrice.

Origine du bouton de fièvre

Comme beaucoup de pathologies, l’origine de cette maladie et les mécanismes biologiques sous-jacents sont relativement mal connus. Et je ne pense pas qu’on progressera beaucoup là-dessus.

En revanche, ce que j’ai pu constater, c’est que les périodes de tension, de fatigue physique et psychologique, donc de stress en général, sont des contextes propices à la manifestation de la maladie. Celle-ci n’apparaît JAMAIS dans un contexte neutre. J’ai d’ailleurs toujours eu beaucoup de facilité à en identifier la cause possible. Par conséquent, le meilleur moyen de s’en débarrasser est simple (et compliqué à la fois, je l’admets) : être bien dans sa vie, mais ça, on en reparlera dans un autre blog pour ne pas trop digresser.

Comment je le soignais et comment je le vivais ?

Je ne vais évoquer ici que mon herpès labiale (=aux lèvres) car je ne connais pas personnellement la problématique de l’herpès génital. De plus, il s’agit d’une autre version du virus, auquel cas les remèdes pourraient être différents (sans que cela soit 100% sûr).

Il faut savoir que si les symptômes sont apparus, c’est déjà que ça ne va pas fort. Inutile donc de te préciser que je le vivais mal, voire très mal. Je sortais moins tout simplement parce que c’était totalement inesthétique, mais surtout parce que la maladie est assez connotée (comme IST j’entends).

Pour le soigner, je suis passé par tous les protocoles classiques de soins :

  • Les crèmes et pommade à base d’aciclovir. Je n’ai pas eu l’impression que ça fonctionne réellement. Peut-être une atténuation (légère) des démangeaisons. En tout cas, j’ai pas beaucoup accroché surtout parce que la pommade blanche est TRES visible (on croirait du dentifrice mal rincé)
  • Solution homéopathique (Lipium) qui atténue bien les démangeaisons mais ne réduit pas le temps de guérison. Le problème, c’est que rare sont les pharmacies qui le proposent. Je ne sais même pas si on peut encore le trouver.
  • Les médicaments par voie orale, dans les cas les plus graves. Une fois déclaré, j’ai remarqué que ça ne réduit pas forcément la durée du désagrément. En revanche, j’ai trouvé ça très efficace si on ingère de l’aciclovir en cachet, dès les premiers symptômes. Mais de façon générale, je déconseille fortement son usage (je sais, je fais déshonneur à ma future profession de médecin), car les effets secondaires et à long terme peuvent être nombreux.
  • Les patchs qui permettent à la fois de réduire les picotements et démangeaisons, mais aussi (et ce n’est pas rien) de camoufler les bestioles de vésicules. Ce qui permet de conserver un semblant de vie social. Mais revers de la médaille, c’est cher (8 patchs à 13€)

Bref, mon principal traitement restait les patchs… jusqu’à ma fabuleuse découverte.

Solution ultime (testée, re-testée et garantie) !

Etrangement, je n’avais jamais entendu parler de cette solution sur internet et autre part. Ça a été un test, comme j’en fais souvent. Sauf que là, les résultats ont été quasiment immédiats.

J’arrête de te faire languir : cette solution, c’est l’AIL en application locale !

En fait, j’avais commencé à en mettre pendant les picotements. Et il m’est arrivé de stopper le processus pris très tôt, en faisant une séance de relaxation ou de méditation. Je n’ai pas eu 100% de résultat avec ça, mais au moins, il n’y avait pas de chimie. Ce jour-là, démangeaisons, rougeurs, branle-bas-de- combat, je cherche mes patchs. Horreur, je n’en avais plus !

Comme je venais de lire un truc sur les bienfaits de l’ail pour le système cardio-vasculaire, je me suis mis à couper une gousse et à l’appliquer directement sur la zone concernée. Et miracle, ça m’a fait du bien. J’espère que tu le constateras également quand tu essayeras. Les picotements disparaissent après 5 min d’application continue. Ce qui est surtout impressionnant, c’est que tu ne ressentiras plus cette sensation désagréable si propre à la manifestation de la maladie.

Au début, je pensais que c’était trop beau pour être vrai et que ça fonctionnait parce que je m’y prenais tôt dans le processus d’apparition. Jusqu’au jour où… je n’avais pas d’ail qu’on était dimanche. J’ai donc dû attendre un jour et si tu as attentivement suivi le paragraphe précédent, tu sais que les vésicules apparaissent au bout de quelques heures. Le lendemain, je pars donc acheter de l’ail et effectue le même rituel et ça a marché ! Je te résume donc ici la méthode.

Méthodes pour combattre une crise d’herpès labial

  1. Je vais aller à l’encontre de ce qui est préconisé, mais moi, je perce mes vésicules à l’aide d’une aiguille et d’un coton. Pense bien à aseptiser ton aiguille juste après. Avec mes différentes expériences, je n’ai pas eu d’autres zones de contaminées au niveau des lèvres. Ca présente surtout un avantage non négligeable en réduisant le temps de guérison. En effet, on arrive plus rapidement à l’état de croûte.
  2. J’applique une gousse d’ail sectionné directement sur les vésicules pendant 5 minutes. Ça pique, je dois tout de même te prévenir. Mais il faut passer par là. Je renouvelle l’opération dès que le besoin s’en fait sentir en général, 3 fois par jour.

Au final, je parviens à l’équivalent du 7ème jour au bout de 3 jours. Mais surtout, j’éradique littéralement toutes démangeaisons désagréables. Et en plus, à bas coût. L’idéal est bien entendu d’appliquer l’ail dès les premières sensations. Là, il se peut que tu ne puisses jamais voir les vésicules apparaître.

C’est tout bénèf, non ? On dit merci à qui ? À bibi  !

Tschuss à tous !