La vitamine C, une solution testée en Chine contre le Covid-19

La vitamine C est une solution qui a été utilisée dans le monde pour lutter contre le Covid-19.

Pourquoi je ne parlerai pas de la chloroquine ?

Dans ce paragraphe, je ne parlerai pas de la solution sur laquelle se penche le professeur Didier Raoult (la cloroquine), infectiologue à l’IHU Méditerranée Infection, et qui semble fonctionner. Je vous invite à regarder ses vidéos [1] mais également son avis concernant la dangerosité de ce virus (qui, au 17 mars 2020, rejoint mes conclusions, à très peu de choses près [2]).

Parce qu’avant d’être externe en médecine, je suis naturopathe et que la nivaquine (médicament à base de chloroquine) possède des effets secondaires délétères. Je vous invite à vous renseigner dessus si vous le souhaitez [3] : troubles possibles de presque tous les systèmes (foie, intestins, sang, etc.). Attention, ce médicament est là depuis 1949, et a une autorisation de mise sur le marché. Ces effets secondaires rapportés ne veulent donc absolument pas dire que vous les aurez. Et qu’ils sont très bien connus.

Si vous le souhaitez, vous pouvez vous gaver de Schweppes, car la chloroquine est de la famille de la quinine synthétisée. Bref, je ne sais pas si ça marche, mais c’est un tip comme un autre ;-). Bon, c’est une boutade.

La solution dont je vais vous parler va au-delà du virus SARS-coV-2 (virus de la maladie COVID-19). C’est une panacée originelle connue depuis la nuit des temps mais tellement banalisée qu’il est difficile de croire qu’elle puisse nous aider à lutter contre toutes sortes de problèmes de santé (empoisonnement, maladies cardio-vasculaire, cancer, grippe, etc.). Et il s’agit de…

La solution vitamine C contre le Covid-19

Son efficacité est appuyée par plus de 1200 études publiées sur plusieurs décennies. Popularisée par le prix Nobel de Chimie Linus Pauling dans les années 70 dans son étude pour la lutte contre le cancer, cette molécule a fait l’objet de nombreuses études dont une grande partie sont référencées dans l’excellent livre du Dr. Thomas Lévy « Curing the Incurable: Vitamin C, Infectious Diseases, and Toxins » , traduit en français par Michel Dumestre : « La panacée originelle ».

Je ne reviendrai pas sur les mécanismes biologiques pouvant expliquer une telle efficacité. Vous trouverez une synthèse globale sur son fonctionnement dans cet article.

Vitamine C et COVID–19

L’idée ici est de parler des études qui mettent en évidence l’efficacité de la vitamine C dans le traitement de la maladie COVID-19 qui sévit actuellement.

Un documentaire de Nouvelle-Zélande met déjà en avant la guérison « miraculeuse » d’un fermier qu’une grippe porcine virulente avait conduit à une détresse respiratoire nécessitant des soins de réanimation. Son pronostic était engagé au point où l’équipe médicale avait renoncé à le sauver. Une réunion de l’équipe soignante avait alors conclu à l’impossibilité de le sauver et proposé son « débranchement ».

C’était sans compter sur l’acharnement de ses enfants, au courant des travaux publiés sur la vitamine C, qui ont exigé à l’aide d’un avocat, une injection de plusieurs centaines de grammes de vitamine C en intraveineuse.

L’histoire se termine bien. Et Allan Smith témoigne dans ce poignant reportage (lien n°1). Aucun média français n’a relayé cette histoire. Il y a également un autre documentaire équivalent en lien avec le cancer (lien n°2). Et il semble difficile d’obtenir un traitement de ce type au sein de nos hôpitaux (lien n°3)

Bref, revenons à notre virus. Le but principal de la vitamine C n’est pas d’éradiquer le SARS-coV-2 de manière isolée et spécifique. Le véritable objectif des traitements utilisant la vitamine C est de « booster » les fonctions de l’organisme dont les fonctions immunitaires [4] et d’empêcher les phénomènes délétères d’oxydation.

Études cliniques sur la vitamine C et le Covid-19

A partir des travaux du Dr Lévy, deux essais cliniques ont été conduits concernant le COVID-19 :

  • Le premier a débuté officiellement le 14 février et est mené par l’équipe du Pr. ZhiYong Peng de l’hôpital de Wuhan. Débuté le 14 février 2020, il doit se terminer le 30 septembre 2020. Il consiste en l’injection de 12g/jour de vitamine C en IV (intraveineuse). L’étude est menée en triple aveugle randomisée[5]. Une commande de 50 tonnes a été faite en ce sens [6] à une société spécialisée dans la fabrication de vitamine C (société DSM [7]).
  • Le second essai clinique a débuté le 21 février 2020 et est mené par une équipe internationale de chercheurs à l’hôpital de Shanghai. Le professeur Richard Cheng, qui a fait ses études aux États-Unis, dirige cet essai. Il sera aidé par le Dr. Thomas Lévy (cf. livre précédent). Cette fois-ci, la dose testée est le double, soit 24g/ jour en IV (intraveineuse). Son travail va également porter sur la vitamine C liposomale prise oralement (voir article dessus)

La particularité du Pr Cheng est qu’il n’hésite pas à se mettre en avant dans les réseaux sociaux (sur YouTube notamment[8]) pour y énoncer les premiers résultats obtenus, mais également pour dénoncer l’omerta qui existe sur internet concernant cette piste de recherche[9]. Et pourtant, les recherches sur les effets de la vitamine C sont fournies en publications. Il y donne également des conseils généraux afin de rassurer les personnes.

Dans tous les cas, il semblerait que le gouvernement chinois ait décidé de suivre ces recommandations, car un groupement d’experts de l’association médicale de Shanghai préconise la vitamine C à haute dose (jusque 200mg/kg/jour) pour les patients de tous les niveaux de gravité, en complément des traitements classiques[10].

La vitamine C et le Covid-19 en France

Dès la sortie de cette nouvelle en France, des journaux tels que 20minutes ou encore le site Doctissimo ont qualifié cette nouvelle de fausse (« fake news »). Ils se sont basés sur un article du Figaro de 2018, qui lui-même s’était basé sur une méta-analyse de l’apport de la vitamine C pour les rhumes[11]. Les méta-analyses sont un regroupement d’études dont les critères de choix sont définis par les auteurs. Et ils peuvent être discutés.

Conclure que la vitamine C ne fonctionne pas pour le COVID-19 ou même pour la grippe est problématique dans cet article. En effet :

  • Le premier biais réside dans le fait que nous ne parlons pas de la même pathologie (rhume vs grippe). Bien qu’il s’agisse de maladies respiratoires, il existe tout de même des différences notables[12] ;
  • Jetons un œil sur quelques études. Une des études[13] se base sur 1 à 3g/jour par rapport à des doses moins importantes de vitamine C et ne conclut à aucune amélioration des symptômes. Une autre[14] conclut qu’il existe une amélioration en cas de pic de rhume. La dose de 8g obtient d’ailleurs les meilleurs résultats.

In fine, lorsqu’on regarde le tableau du résultat final de la méta-analyse (figure 1), on s’aperçoit qu’il existe bien un effet, bien que minime, sur le rhume. Mais je tiens à souligner tout de même qu’il est plus facile de voir des améliorations symptomatiques sur des maladies plus graves, telles que la grippe, que sur un simple rhume.

Figure 1: résultats de la méta-analyse sur la vitamine C et le rhume

A vous de conclure sur la pertinence des conclusions de ces journaux. Voici une série d’articles scientifiques publiées traitant de la vitamine C à haute dose et de différentes pathologies respiratoires et/ou virales :

Les résultats sont tous très concluants. Je pourrais vous en citer d’autres, mais ce n’est pas l’objectif de cet article et le plus intéressant se trouve dans le livre du Dr. T. Levy « La panacée originelle ».

Comment prendre la vitamine C en cas d’infection au Covid-19 et d’aggravation des symptômes

Tout d’abord, il convient de préciser que le terrain de chaque personne est primordial pour ne pas contracter le virus ou encore ne pas avoir à en subir les effets. Pour cela, une bonne hygiène de vie est nécessaire. Durant cette période de pandémie, je prends personnellement :

  • De la vitamine D : huile de foie de morue (ou de thon), exposition au soleil ou Zyma-D ;
  • Des Omega 3 (apport lipidique) : une cuillère à soupe d’huile de lin (ou colza) par jour ;
  • Des minéraux : soit du magnésium sous la forme de glycérophosphate et citrate (qu’on trouve dans le produit D-stress Booster) ou encore de manière plus générale, je peux faire une cure de sérum de Quinton en hypertonic (ensemble des minéraux essentiels) ;
  • Un verre de jus de citron à jeun le matin afin de diminuer l’acidité générale.
Enfin, je prends de la vitamine C sous une forme liposomale artisanale (cf. article pour en fabriquer) à raison de 1 à 3 g/jour en fonction de ce que je fais et où je vais, répartie en fractions de 2 g.

Si je reste chez moi, je n’en prends pas. En revanche, si j’étais touché par le virus, je prendrais alors 12 à 20g/ jour jusqu’à extinction des symptômes, que j’estime après 3 à 7 jours.

Enfin, il me semble important de préciser que même prise à haute dose sous sa forme liposomale en fractions (afin d’éviter le « vitamin C flush », une diarrhée quoi ;-)) ou en intra-veineuse (à l’aide d’un professionnel de santé), la vitamine C n’a pas montré d’effets secondaires délétères. Je peux en témoigner pour mon cas personnel.

Cela vous permet donc de tester par vous-même car la seule personne à qui vous pouvez accorder votre confiance, c’est vous-même. Ne l’oubliez jamais !

A très bientôt ! Tschuss.


[1] https://www.youtube.com/channel/UCFaPzuoXcACu7jplePDfXmA

[2] https://www.youtube.com/watch?v=K7g4WKoS_6U

[3] https://www.doctissimo.fr/medicament-NIVAQUINE.htm

[4] L’étude de notre génome montre que nous avons presque toute la machinerie pour la fabriquer, comme le font presque tous les mammifères (pas les primates). Il nous manque l’enzyme GLO.

[5] https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04264533

[6] http://orthomolecular.org/resources/omns/v16n13.shtml

[7] https://www.dsm.com/countrysites/locations/jiangshan/en_us/home.html

[8] https://www.youtube.com/channel/UCASvIerKRpknoJYTSHsitJQ

[9] https://www.globalresearch.ca/three-intravenous-vitamin-c-research-studies-approved-treating-covid-19/5705405

[10] https://mp.weixin.qq.com/s/bF2YhJKiOfe1yimBc4XwOA? (traduire sur son mobile ou via Google)

[11] https://www.medwave.cl/link.cgi/English/Updates/Epistemonikos/7260

[12] https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/grippe-rhume-et-gastro/differences-entre-la-grippe-et-le-rhume/

[13] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11700812?dopt=Abstract

[14] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/4601508?dopt=Abstract

[15] Kim Y, Kim H, Bae S, Choi J, Lim SY, Lee N, Kong JM, Hwang Y, Kang JS. Vitamin C Is an Essential Factor on the Anti-viral Immune Responses through the Production of Interferon-α/β at the Initial Stage of Influenza A Virus (H3N2) Infection. Immune Network. 2013;13(2):70-74.

[16] https://isom.ca/article/high-dose-vitamin-c-influenza-case-report/

[17] Vargas-Magne R.Vitamin C in treatment of influenza, El Dia Med 35: 1714, 1963.

[18] Zarubaeva VV, Slitaa AV, Lavrentyevaa IN, Smirnovb VS. Protective activity of ascorbic acid at influenza infection. Russian J Infection and Immunity 2017; 7, (4): 319–326.

[19] Thompson WW, Shay DK, Weintraub E, Brammer L, Cox N, Anderson LJ, Fukuda K. Mortality associated with influenza and respiratory syncytial virus in the United States. JAMA 2003;289(2):179-86.

[20] Longo DL . Chapter 187: Influenza. Harrison’s principles of internal medicine (18th ed.). New York: McGraw-Hill. 2012.

[21] Gonzalez MJ, Berdiel MJ, Miranda-Massari JR, Duconge J, Rodríguez-López JL, Adrover-López PA. High dose intravenous vitamin C treatment for zika fever. J Orthomolec Med 2016;31(1):19-22.

[22] Klenner FR. The treatment of poliomyelitis and other virus diseases with vitamin C. South Med J 1949; 3(7):209-214.

[23] https://www.mv.helsinki.fi/home/hemila/CP/Dalton_1962_VirusDiseases.pdf

[24] Marcial-Vega V, Gonzalez- Terron I, LevyTE. Intravenous ascorbic acid and hydrogen peroxide in the management of patients with chikungunya. Boletín de la Asociación Médica de Puerto Rico 2015; 107(1):20-4.

[25] Byun SH, Jean Y. Administration of Vitamin C in a Patient with Herpes Zoster –a case report. Korean J Pain. 2011; 24:108–111