Cet article est le premier d’une série sur le jeûne. Vous pouvez retrouver l’ensemble des articles :

  1. Le premier article vous montre comment les médias présentent le jeûne malgré des études probantes
  2. Le deuxième article décrit les différents types de jeûne et protocoles à suivre pour réussir son jeûne
  3. Le présent article vous donne mon retour d’expérience personnel sur le jeûne.

Mon expérience personnelle du jeûne

Dans ce dernier paragraphe, je vais vous faire de ma propre expérience comme jeûneur. Comme expliqué plus haut, je me suis dirigé vers le jeûne pour des problèmes liés à des lombalgies récurrentes, probablement associées à un stress global.

Mon frère m’avait donc fait découvrir le reportage d’Arte (visionnable ici). Puis une collègue est partie à la clinique Buchinger pour soigner deux tendinites à l’épaule qu’elle trainait depuis des années. Je me rappelle qu’elle ne pouvait plus lever les bras, la pauvre. 12 jours là-bas et tout avait disparu… Il ne m’en pas fallu plus pour que je tente à mon tour lorsque mes soucis de santé ont pointé le bout de leur nez. Mais avant, j’ai bouquiné tout ce qui me passait sous la main, comme je savais que je n’allais pas être accompagné.

J’ai sauté le pas : 3 jours d’abord. Pas trop difficile. Mal de crâne, car je buvais encore du café à l’époque. Puis 5, 15 et 3 semaines pour terminer.

Les 15 jours et les trois semaines, je les ai effectuées dans des endroits calmes éloignés de toutes sources de stress (Montpellier et Laos). J’en garde de très bon souvenir. 9Kg de perdu pour le premier, 15 kg pour le second.

J’ai vécu les crises curatives. Et certaines m’ont fait douter. Deux m’ont particulièrement marqué.

La première, c’est la poussée d’eczéma lors de mon jeûne de 15 jours. Je l’ai raconté dans l’article précédent et je n’y reviendrai donc pas.

La seconde a eu lieu durant le jeûne de 3 semaines. Au bout de 15ème jour, je suis pris d’une violente douleur au ventre. Je retourne à la selle alors que je ne l’avais pas fait depuis 10 jours. Mes selles sont presque noires. Je m’inquiète parce que je n’ignore pas que cela peut être un signe d’hémorragie. J’ai hésité à couper.

Finalement, j’ai décidé de faire confiance à mon corps et à la nature. Bien m’en pris puisque les douleurs ont disparu 2 jours après. Et j’ai retrouvé la pêche, celle que j’avais depuis le 12ème jour.

Mes heures de sommeil ont drastiquement diminué jusqu’à se réduire à 3-4h par nuit. Cependant, j’ai été très actif du matin au soir. Le temps dégagé m’a permis de faire et d’apprendre plein de choses.

Depuis, j’ai jeûné une fois 5 jours et une autre 7. La première fois à Paris et je dois avouer que cela a été le plus dur de mes jeûnes. Je vous conseille vivement de partir des grandes métropoles si vous souhaitez jeûner longtemps. Les sollicitations me semblent trop nombreuses pour le faire dans des bonnes conditions. L’idéal est de jeûner pendant un séjour à la campagne centré autour de cette activité.

Et je profite actuellement du confinement pour en faire un plus long. Le stress de ces trois dernières années (études de médecine, décès de ma maman) ont, je dois dire, pas mal entamé mes réserves d’énergie. A l’heure où j’écris ces lignes je suis à mon 9ème jour et les choses se passent merveilleusement bien. On dit souvent que le corps a une mémoire. Je confirme que plus vous jeûnez, plus le corps se met rapidement en condition pour accueillir ce stress et donc, plus c’est facile.

Conclusion

Je vais conclure ce, encore une fois, très long article sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur. En effet, c’est grâce au jeûne que j’ai, pour la première fois, remis en question la sacro-sainte parole médicale afin de tester par moi-même la véracité de certaines informations.

Cela a inauguré chez moi une approche totalement différente de la santé et même des sciences en général. Dans le cas précis du jeûne, nous avons la chance inouïe de disposer de notre corps pour en faire un laboratoire privé. Autant en profiter tant que nous sommes encore en mesure de le faire, c’est-à-dire tant qu’on est en bonne santé.

Car une fois que nous sommes gravement malade, avec le stress, la pression de la famille et du corps médical, je crois qu’il devient tout de suite moins aisé de faire un véritable choix éclairé sur ce qui est bon pour notre santé. En fait, j’en suis même intimement persuadé.

Demandez à une personne qui critique le jeûne si elle l’a elle-même testé et dans quelles conditions ?

Je crois fermement que le jeûne est un processus nécessaire au cours de notre vie pour soulager notre organisme de la maltraitance que nous font subir certains produits agro-alimentaires, certaines drogues, la pollution et le stress d’une société bien trop performative à mon goût. Ce jeûne va vous permettre de :

  • Reposer votre système digestif
  • Réduire les inflammations
  • Vous donnez du temps
  • Soulager les douleurs
  • Baisser l’hypertension artérielle
  • Perdre rapidement du poids, qui ne reviendra pas si vous entamez une réforme alimentaire à la suite de votre jeûne (ce qui est fortement probable). L’effet « rebond » est un mythe. Le corps ne va pas « sur-stocker ». Essayez, vous verrez !

L’objectif était de vous donner envie. J’espère que j’ai réussi. Si non, tant pis. Mettez ça dans un coin de votre tête et pensez-y lorsque vous aurez le temps. En tous les cas, le confinement actuel est, pour les habitants des grandes villes, un moment plus qu’idéal pour tester cette expérience !

Sur ce, prenez soin de vous.

Libérez votre santé et à très bientôt pour d’autres sujets tout aussi intéressants.

Amicalement,

NB : voici une interview de Thomas qui a jeûné 28 jours. Elle fait suite à une première interview que vous trouverez ici de Laetitia, qui a éliminé des lésions précancéreuses de stade 4 avec un jeûne de 10 jours accompagné d’une thérapie à la vitamine C. Sur ma chaîne, vous retrouverez également mon témoignage sur mon propre jeûne ;-).

Tschuss !