Comprendre en quelques lignes la théorie de Beljanski

Ce artcile va permettre de comprendre comment Mirko Beljanski est arrivé à découvrir et à concevoir les produits utilisés pour la lutte contre le cancer. Il permet d’avoir une idée plus précise du raisonnement adopté par le chercheur, dans le but de montrer que ce traitement relève bien d’études et de raisonnements scientifiques. Ceci me semble important, car tout traitement est d’autant plus efficace qu’on lui accorde plus de confiance. Remarque : étant donnée l’importance de la question, j’ai exceptionnellement mis des références de publications scientifiques avec les liens associés.

Qui est Mirko Beljanski ?

Titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire, il entre en 1951 au CNRS où il devient directeur de recherche. Il travaillera au sein de l’institut Pasteur pendant trente années puis à la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry durant dix années, jusqu’en 1988.

Il prend alors officiellement sa retraite, mais continue sa carrière de chercheur au CERBIOL, soutenu par le CIRIS (Centre d’innovation, de recherche et d’informations scientifiques).

Au niveau scientifique, il a été reconnu comme étant le découvreur en France d’une enzyme (la transcriptase inverse) capable de copier l’ARN en ADN chez les bactéries (travaux proposés dès 1975). A ce titre, il a été cité par le prix Nobel de médecine de 1989, Howard Martin Temin, dans un article publié dans la prestigieuse revue scientifique Nature (n°342 p. 624).

Quelle est approche du cancer de Mirko Beljanski ?

Mirko Beljanski recherche la différence qui pourrait exister entre les cellules cancéreuses et les cellules saines. Il découvre que le développement du cancer résulterait d’un dysfonctionnement cellulaire qui se situerait au niveau de la structure secondaire de l’ADN : la double hélice est effectivement relâchée de façon permanente sur des zones plus ou moins grandes, tandis que ce relâchement, dans le cas de l’ADN normal, ne se produit que temporairement pour permettre la réplication ou l’expression des gènes (Beljanski, The Regulation of DNA Replication and Transcription, 1983).

Ces dysfonctionnements peuvent être générés par la fixation sur l’ADN de molécules très diverses qui modifient son activité et celle des enzymes qui y sont associées (E., 1968) (JE, 1978).

Caractérisation des cellules cancéreuses

À partir des travaux de Hotchkiss (RD, 1957), Mirko Beljanski montre que l’absorption de rayons ultraviolets d’une longueur d’onde donnée (260nm) est plus importante pour les ADN issus des cellules cancéreuses que pour ceux de cellules saines. On dit que l’ADN-cancer possède une « hyperchromicité ».

Cette hyperchromicité est corrélée à un nombre important de ruptures de liaisons hydrogènes  (si on considère l’ADN comme une échelle, les liaisons hydrogènes en seraient les barreaux), provoquant ainsi des ouvertures de la double hélice (cf. figure 1)  et une instabilité cellulaire.

Ces ouvertures de la chaîne d’ADN se font de manière excessive, engendrant une accélération de la réplication et une transcription non maîtrisée : l’expression des gènes devient alors aberrante (M. Beljanski L. L., 1983).

L’hyperchromicité d’un ADN d’une cellule instable est plus prononcée lorsque la mesure de l’absorption d’UV se fait en présence d’une substance carcinogène (JE, 1978). Ces substances sont notamment présentes dans les thérapies hormonales et les agents de chimiothérapies (Beljanski, Correlation between in vitro DNA synthesis, DNA strand separation and in vivo multiplication of cancer cells.) (Le Goff L, 1981).

Figure 1: modèle d’ouverture de la chaîne et effets de la présence de cancérogène sur la chaîne d’ADN (Ibid)

L’Oncotest

A partir des résultats obtenus – qui permettent de caractériser une cellule cancéreuse par son niveau d’absorption d’UV -, Mirko Beljanski développe un test permettant d’évaluer le potentiel carcinogène de différentes substances : l’Oncotest.

On compare la réplication in vitro de l’ADN sain et de l’ADN cancéreux des cellules issues d’un même type d’organe en présence d’une substance à tester (Beljanski, Oncotest : a DNA assay system for the screening carcinogenic substances, 1979).

Or, tous produits carcinogènes augmentent de manière significative la réplication de l’ADN-cancéreux sans avoir d’action sur l’ADN d’une cellule saine (Beljanski, The Regulation of DNA Replication and Transcription, 1983). Cela permet donc de classer le potentiel carcinogénique d’une substance donnée.

Conséquence de l’Oncotest

Mirko Beljanski a alors l’idée d’utiliser ce test afin de voir si une substance pouvait se comporter comme l’inverse d’une substance carcinogène en entraînant une diminution des caractères propres aux cellules cancéreuses.

Après avoir testé des centaines de substances, il trouve deux extraits végétaux répondant aux critères suivants (Beljanski M B. M., 1986) (Beljanski M C. S., 1196) (M. Beljanski M. B., 1990) (M. Beljanski S. C., 1993) :

  • Ils n’ont pas d’action sur les cellules normales ;
  • Ils détruisent les cellules cancéreuses;
  • Pas d’effets toxiques sur les cellules saines ;
  • Ont les mêmes effet que ce soit In Vitro ou In Vivo ;
  • Ont la capacité de détacher un cancérogène fixé sur le génome.

Ces substances sont issues des plantes Pao Perreira et le Rauwolfia Vomitoria. Leur description ainsi que leurs propriétés sont données au paragraphe suivant.

Description des plantes Pao et Rauwolfia

Pao VFM (Pao Pereira)

Définition

Le Pao Pereira (produit Pao VFM ou Pao V) est une plante riche en béta-carboline qui est aussi présente dans le Rauwolfia. L’extrait est purifié et provient de l’écorce de la plante. Le principe actif est la flavopereirine, qui est un alcaloïde.

Le Pao V FM se distingue du Pao V par le fait qu’il est constitué des deux espèces de Pao : le « Geissospermum vellosii »(200mg)  et le « Quassia Amara » (10mg).

La concentration de flavopereirine est plus importante avec le Pao V FM qu’avec le Pao V (200mg au lieu de 125mg) ce qui permet une posologie plus faible. Le Quassia Amara possède des propriétés stimulantes pour l’acidité gastrique facilitant ainsi la digestion.

Propriétés

Les études ont notamment montré que le Pao Pereira (Ruochen Dong, 2018) (Chen, 2013) (Bemis DL, 2009):

  • A une sélectivité d’action: les cellules saines ne sont pas impactées alors que les cellules cancéreuses le sont. L’action en question est de favoriser la mort des cellules déstabilisées (apoptose) ;
  • Empêche le développement de virus à ARN ou ADN, en contrôlant la charge virale ;
  • Possède une action anti-inflammatoire en régulant certains marqueurs (IL6, IL8) ;
  • A une synergie d’action avec les traitements conventionnels ;
  • Est capable de passer la barrière méningée ;
  • Ne présente sur le long terme aucun effets secondaire, ni de toxicité.

Résultat d’études cliniques

Les études citées plus bas ont été entreprises, soit par l’Institut Pasteur où Mirko Beljanski travailla, soit pour les plus récentes par des universités médicales américaines et chinoises. Il obtient une première série de résultats qui montrent la sélectivité de l’extrait de Pao au sein de molécules déstabilisées, donc potentiellement cancéreuses  (M. Beljanski, 1981).

Figure 2: Image montrant la sélectivité d’action sur les cellules cancéreuses (source : Genetics and Molecular Biology 23, pages 29-33, 2000)

Figure 3: image montrant la mise en évidence de Pao au sein de cellules cancéreuse (source : Genetics and Molecular Biology 23, pages 29-33, 2000)

Sur le cancer des ovaires

Selon l’étude (Chen, 2013), l’extrait de Pao Pereira est capable d’inhiber de manière sélective la croissance des cellules cancéreuses de l’ovaire en induisant une mort cellulaire programmée (apoptose) et ce, de manière dépendante du temps et de la dose. In vivo, le Pao Pereira seul a inhibé la croissance tumorale de 79% et diminué le volume d’ascite de 55%.

La conclusion de l’étude que l’extrait du Pao possèdent une activité antitumorale puissante. Il a donc un potentiel thérapeutique important dans le traitement du cancer de l’ovaire.

Sur le cancer de la prostate

Une étude sur 12 mois à l’université de Columbia (Bemis DL, 2009) montre que la combinaison d’extrait de Pao Pereira et de Rauwolfia fait significativement baisser le taux de PSA et a établi une corrélation entre l’utilisation de Rauwolfia et de Pao et le ralentissement du développement des tumeurs. En outre, un certain nombre de patients ont constaté une amélioration spectaculaire de leur symptômes urinaires (meilleurs flux urinaire et absence de réveil nocturne).

Par ailleurs, une étude récente (Chang C, 2014) effectuée par l’université de Nanjing montre également que le Pao Perreira est efficace contre la prolifération des cellules cancéreuses prostatiques en agissant sur un complexe régulant leur survie.

Figure 4: L’extrait de Pao a supprimé l’invasion du cancer de la prostate.

Le Rauwolfia Vomitoria

Description

Il s’agit d’un petit arbre dépassant rarement dix mètres et présent en Afrique (Sénégal, Sierra Leone, Libéria, Côte d’Ivoire, etc.). Provient de la famille de Apocynacées. C’est une herbe utilisée médicinalement (herboristeries) depuis 1954.

Son principe actif est l’Alstonine qui est également un alcaloïde (comme pour le Pao).

Propriétés démontrées par des études scientifiques (Q., 2014) (Jun Yu, 2013)

C’est une plante qui permet de réguler le système hormonal et qui aide à neutraliser les cellules déstabilisées en renforçant l’action du système immunitaire. Ses caractéristiques sont :

  • Sélectivité d’action: elle ne pénètre qu’au sein de cellules déstabilisées empêchant leur réplication. Elle possède une affinité particulière pour l’ADN des tissus hormonaux-dépendants, tel que la prostate ;
  • Fonctionne en synergie avec les traitement conventionnels ;
  • Action bénéfique sur la fertilité ; régulateur du système hormonal
  • Pas d’effets secondaires ni de toxicité.

Une étude démontre clairement le potentiel thérapeutique du Rauwolfia Vomitoria dans le traitement du cancer de la prostate, permettant de stopper la division cellulaire des tumeurs prostatiques in vivo et in vitro (Bemis DL C. J., 2006)

Ginkgo

Description

Il s’agit d’un grand arbre d’Extrême-Orient (nom scientifique Ginkgo biloba), aux feuilles en éventail, aux amandes comestibles et cultivé comme ornemental.

Propriétés démontrées par des études scientifiques  (M. Beljanski T. N., 1994)

  • Le ginkgo permet la réparation et la prévention les fibroses induites par la radiothérapie;
  • Aide à réguler les fonctions hépatiques et à la cicatrisation des tissus  ;
  • Régulateur des immunoglobulines (type d’anticorps) ;
  • N’a aucun effets secondaires et aucune toxicité.

C’est donc un soutien du système immunitaire important, particulièrement utile lors de traitement de radiothérapie.

Fragments d’ARN (Real build)

Description

Mirko Blejanski a montré que la présence d’ARN-fragments joue un rôle dans la réplication de l’ADN. Il finit par montrer que le segment terminal de l’ARN-fragment est déterminant pour catalyser la duplication d’ADN et met au point la fabrication de petits fragments d’ARN capables d’amorcer la synthèse des globules blancs et des plaquettes tels qu’en produit un corps en bonne santé.

Propriétés établies à partir d’étude scientifique

Le ReaLBuild (anciennement RLB) est constitué de petits fragments d’ARN permettant de stimuler la synthèse des globules blancs et des plaquettes (Beljanski, 1992), notamment lors de traitements irradiant ou chimiques.

Les études effectuées montrent que ce produit est très efficace pour restaurer les défenses des patients immunodéprimés ou pour rétablir la formulation sanguine des malades sous chimiothérapie et/ou sous radiothérapie (D. Donadio, 1991) (M. Beljanski M. P., 1983) (M, 1987).

En plus des publications précédemment citées, une étude récente (Levin RD, 2010) a notamment montré qu’on pouvait l’utiliser :

  • Dans les cas de déficience de plaquette et/ou de globule blancs ;
  • Pour aider à restaurer l’équilibre entre les sous populations de globules blancs ;
  • Pour aider à réparer et à prévenir les « cassures chromosomiques » dues à une chimiothérapie ou à une radiothérapie;
  • Qu’il ne présentait aucun effets secondaires.

En s’appuyant sur ces informations, le CIRIS propose un traitement typique de différents cancer dont celui de la prostate. C’est l’objet du prochain paragraphe.

Traitement

Le traitement préconisé par le CIRIS est de combiner les deux extraits de plante, le Pao Pereira et le Rauwolfia Vomitoria. En effet, les mécanismes d’inhibition ne sont pas identiques et, bien qu’aboutissant aux même résultats, ils peuvent être considérer comme complémentaires. Vous pouvez trouver ces produits sur le site de Natural Source. Ce traitement peut être optimisé par l’utilisation de haute-dose de vitamine C et par la prise de magnéisum.

Cependant, les études citées plus haut font état d’une grande efficacité pour l’une ou l’autre molécule étudiée isolément.

Durée et posologie

  • La durée pour le Pao Perreira (Pao VFM) est de 8 mois à raison de 6 gélules par jour à prendre en trois fois. En cas d’hormonothérapie, la dose devra être porté à 9 gélules/jour. 30 minutes avant chaque repas (peut aussi être pris en dehors des repas si on ne mange pas trois fois par jour). Cette durée moyenne permet d’éviter les récidives.
  • Pour le Gingko, à prendre une semaine avant la radiothérapie (on considère ici une durée moyenne de 8 semaines) et continuer jusque un mois après;
  • Pour le ReaLBuild (ARN-Fragments) : à commencer la veille du début du traitement avec la radiothérapie (ou chimiothérapie). La prise se fait le soir, avant le coucher et loin des repas (au moins 2-3h), en déposant sous la langue la poudre contenue dans le cône, à sec. Puis laisser fondre en évitant de boire jusqu’à 15 minutes après la prise. A effectuer 2 fois par semaine (lundi et jeudi par exemple) ;
  • Le Rauwolfia Vomitoria (Rovol) ne doit être utilisé qu’en l’absence de traitement hormonal. La posologie est de 5 gélules/jour pendant 6 mois pris avant chaque repas.

Complément alimentaire et hygiène de vie

Voici des conseils divers que tu décideras de suivre ou non.

  • Effectuer une supplémentation en magnésium. Utiliser de préférence du glycérophosphate de magnésium (plus onéreux) ou du citrate de magnésium pour le rapport qualité/prix. Les deux sont très assimilables (biodisponible) ;
  • S’oxygéner tous les jours en marchant au moins 30 minutes;
  • Réduire l’alimentation à deux repas par jours, en privilégiant les légumes et fruits. Si de la viande doit être consommée, faire en sorte que ce soit de la viande blanche ;
  • Éviter (ou réduire) les sucres raffinés (le miel est cependant possible). De façon générale, réduite les mets trop sucrés (gâteaux, tartes,…) ;
  • Si des jus sont élaborés, privilégier les jus de légumes avec le ratio 1/3 fruits, 2/3 légumes (cf. vidéo de T. Casasnovas sur la prostate) ;
  • Si possible, éviter (ou réduire) la consommation d’alcoolquotidienne ;
  • Jeûner une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines ;
  • Effectuer de la cohérence cardiaque 3 fois par jour, matin, midi et soir (cf. vidéo).

Références

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