Dans cet article, je vais vous dresser une petite liste des aliments qui pourraient gêner votre digestion, dans le cas où vous auriez des problèmes gastriques tels que la constipation, des reflux acide ou encore des ballonnements. Il faut être cependant très clair sur un point : en règle générale, ces aliments sont excellents pour la santé. Commençons notre petite liste :

1.  Eau

Tout le monde le sait, particulièrement votre ami déjà saoul : « l’eau, ce n’est pas bon pour moi, ça fait rouiller ! ». Blague mise à part, ce n’est pas l’eau elle-même, mais la façon dont vous allez la consommer qui pourrait engendrer des malaises digestifs. Personnellement, je sais que boire de l’eau durant mes repas à tendance à prolonger la digestion et donc, la fatigue qui va avec. En effet, l’eau en excès diluerait les sucs gastriques ce qui atténuerait son rôle dans la digestion.

Par conséquent, essayez de boire avant et après le repas. Et si possible, faites un tampon de 30 minutes entre le début et la fin. Petite astuce : vous aurez d’autant moins envie de boire que votre repas est léger en sel. Et si  vraiment vous avez soif, alors prenez de l’eau chaude ou si ce n’est pas possible de l’eau à température ambiante. Sachez d’ailleurs que lors d’un voyage que j’ai effectué en chine, j’ai constaté que les chinois ne boivent que de l’eau chaude.

2.  Le quinoa peut-il vraiment nuire à ta digestion ?

Ah le quinoa ! Mon alternative préférée au riz. Le quinoa est sans gluten, ce qui le rend particulièrement sexy  mais il contient des lectines, des saponines et de l’acide phytique qui peuvent perturber votre digestion. Un excès de lectines peut par exemple endommager la muqueuse intestinale et provoquer également une résistance à la leptine, qui est l’« hormone de la satiété ». Elle permet en effet une régulation des réserves de graisses dans le corps mais aussi une régulation de l’appétit. La conséquence : vous aurez encore faim alors même que vous aurez tout ce qu’il vous faut en termes de calories.

Deuxième élément perturbateur : les saponines. Présente dans le quinoa dans le but de protéger la graine afin qu’elle puisse survivre, les saponines en excès peuvent endommager les cellules qui bordent et contrôlent ce qui passe à l’intérieur et à l’extérieur de votre intestin. On les appelle en langage médical, les entérocytes.

Enfin, troisième élément potentiellement coupable : l’acide phytique. C’est un composé en principe indigeste pour les êtres humains. Ses liaisons avec les nutriments et minéraux nous empêchent ainsi de les absorber correctement.

Par conséquent, sa présence dans un aliment peut vous faire passer à côté de toutes les qualités nutritionnelles d’un nutriment. Cet acide phytique peut également interférer avec les enzymes digestives, irritant par la même occasion votre intestin.L’astuce pour ne pas avoir à subir ces effets délétères est d’effectuer un trempage et un rinçage suffisamment long des grains afin d’éliminer certains de ces composés.

3.  Noix, à consommer avec modération

Les noix sont extrêmement riches en acide gras et en magnésium. Elle doit être consommée avec modération parce qu’elle est très énergétique (703 kcal pour 100g). Une poignée quotidienne participe à votre équilibre et vous pourrez déjà largement profiter de ses bienfaits. Le fait de les trouver décortiquées nous amène à la manger en trop grande quantité, ce qui peut entraîner des problèmes digestifs. Par ailleurs, l’acide phytique qu’on a évoqué ci-dessus se trouve également dans les noix. Donc, si vous voulez jouir de toutes ses qualités nutritionnelles, pensez bien à les tremper ou à les laver avant de les mettre de votre gosier.

4.   Menthe

On dit normalement que la menthe est un remède idéal pour lutter contre les maux d’estomac. Effectivement, la menthe permet un abaissement de la température corporelle. C’est bénéfique pour toute personne souffrant d’indigestion ou de chaleur excessive dans le corps. Mais si vous vous sentez ballonner et inconfortable durant la digestion d’un plat fait avec de la menthe, vous pouvez modifier ta recette et y adjoindre des épices qualifiées de plus chaudes : la cannelle, le gingembre ou encore la cardamome.

En médecine Ayurvedique, elles sont connues comme étant bonne pour le système digestif. La menthe poivrée peut entraîner pour certains des brûlures dans le haut du système digestif. L’explication ? Selon la faculté de médecine du Maryland, la menthe entraînerait une détente du sphincter, fermant ainsi le passage entre l’œsophage et l’estomac. Cela provoquerait alors un retour de l’acide gastrique dans l’œsophage et aggraver les brûlures d’estomac ou encore aboutir sur RGO (reflux gastro-œsophagien).

5.   Kombucha

Personnellement, j’adore cette boisson et il fut un temps où j’en buvais plus que l’eau. Cette boisson pétillante est pleine de probiotiques dont les bénéfices pour l’intestin ne sont plus à démontrer. Mais elle peut aussi être riche en sucre, en fonction de la manière dont vous la préparez. Si elle provient du commerce, soyez sûr qu’elle en sera remplie. Par ailleurs, compte tenu de son côté « boisson soda », beaucoup de gens en boivent trop, trop rapidement.

Ça entraîne des ballonnements et de l’aérophagie. Le kombucha est une boisson que je conseille vivement du fait de ses bienfaits, mais modérer votre soif. Deux à trois verres par jour est ce que je prends et cela me convient très bien. A vous d’effectuer vos essais pour savoir à partir de quand vous vous sentez ballonnez. Et si vous trouvez que le kombucha n’est pas trop votre ami, il existe d’autres boissons fermentées que vous vous pouvez essayer, comme le kéfa de betterave ou le kéfir d’eau de coco.

Conclusion

Je n’insisterai jamais assez sur le fait que vous devez écouter votre corps lorsque vous mangez. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit d’aliments spécifiques ayant des effets sur votre système digestif. Et même si un aliment est qualifié de «sain», peut-être ne vous est-il pas adapté. N’insistez donc pas et optez pour une alternative. Mais avant, assurez-vous bien que ce n’est pas lié à un excès de gourmandise ! Je ne peux que vous recommander de tenir un journal alimentaire pour répertorier les éventuels symptômes ressentis en ingérant certains types d’aliments. Sur ce, je vous souhaite une santé optimum ! Tchuss !